Pensées de Laurent Grenier

Un inadapté peut être un artiste qui est passé maître dans l'art de fantasmer et de gémir, mais il demeure un malade qui devrait avant tout cultiver l'art de vivre. Ainsi il guérirait de son inadaptation. Que deviendrait alors son talent artistique ?
Il s'épanouirait enfin dans le réalisme et la joie

Gloire au Créateur ! Car nous pouvons transmuer les maux en bonheur ; nous sommes capables de ce grand oeuvre. Vivons de tout notre coeur. Nous mourrons bien assez vite. Si nos efforts ont assez de poids pour faire pencher un peu la balance humaine vers la sagesse et le bonheur, notre vie a un sens et vaut la peine d'être vécue

L'homme se découvre tel qu'il est, un idéaliste frustré, qui veut tant et ne peut pas faire grand chose, un idéaliste revenu de toutes ses illusions. Alors il comprend ce que signifie sa liberté, réductible à trois choix : se tuer pour échapper à la tension d'une quête désespérée de perfection, ou poursuivre sa vie dans l'insatisfaction et chercher des diversions, ou vivre avec réalisme et philosophie une existence courageuse. Pourquoi cette existence ? Parce que, il faut bien le reconnaître avec émerveillement, elle a ses vérités et ses efficacités ; elle a sa dignité, ses plaisirs et ses joies. Qui mieux est, elle atteint, dans la sage acceptation de ses limites, la perfection inespérée d'une existence pleine.

Le bonheur vaillant
Mieux vaut mourir que vivoter.
Fais l'effort de surmonter la difficulté de vivre et jouis d'un bonheur vaillant

L'attitude plaintive et passive
On peut longtemps pleurer passivement sur son sort, mais on doit un jour l'accepter et faire tous ses efforts pour en tirer le meilleur parti, sous peine de rater sa vie. Pourquoi attendre ?
Il n'y a pas de temps à perdre

L'effort continuel
Certains s'enthousiasment et fournissent un effort véhément, mais fugace. Des difficultés surgissent qui les désillusionnent et les découragent ; ils abandonnent. D'abord ils éblouissent, puis ils déçoivent. On dirait un monceau de feuilles sèches qui s'enflamme. Le feu s'élève brusquement vers le ciel ; pour un peu il roussirait la lune ; mais il tombe et s'éteint quelques instants après. D'autres ne s'emballent pas. Ils savent qu'on n'atteint aucun sommet sans gravir des pentes escarpées : la montée sera longue et rude. Ils avancent résolument en mettant un pied devant l'autre et l'air de rien, au bout d'un temps, voilà qu'ils ont conquis l'Everest

Les premiers chrétiens savaient que quand un homme est mort, il ne revient pas à la vie. C'est la loi naturelle de la mort biologique. Mais ces premiers chrétiens ont vu et entendu Jésus Christ ressuscité. Ils ont ainsi constaté le miracle fondamental du christianisme.

Est-il honnête de se poser la question : " Y a-t-il un Dieu ? " quand les avancées de la recherche scientifique ne font que mettre de plus en plus en évidence l'extraordinaire et admirable complexité de ce qui existe ? Tout cela a nécessairement un Créateur qui seul détient les secrets de sa cohérence ( Romains 1 : 20 ). Et s'il y a un Dieu qui a tout créé : la matière, la raison, le temps, l'espace et toutes les lois de la nature, les miracles sont possibles. Dieu est libre d'intervenir dans sa création. Il le fait par les lois de la nature et, de manière exceptionnelle, par des miracles. Tout est soumis à son autorité.

La merveilleuse constitution de l'univers avec son harmonie incomparable n'a pu se faire que selon les plans d'un être omniscient et Tout-Puissant. Cela demeure ma plus haute et ultime conviction disait Isaac Newton ( un mathématicien-physicien-astronome et philosophe)

Savez-vous quel est le plus grand miracle ? C'est celui de l'Amour. Dieu s'est fait homme en Jésus Christ qui est mort sur une croix pour sauver de la mort et du malheur tous ceux qui se confient en Lui. Mais Il est ressuscité, et vit maintenant à jamais. Et Il répond aux prières de ceux qui se confient en Lui. ( La Bonne Semence 2007, 21 avril )

La foi c'est croire que le Créateur de l'univers a voulu notre existence,

qu'Il s'intéresse à nous et désire donner un sens à notre vie. C'est admettre
les limites de l'homme et accepter l'autorité de Dieu
( F. Bailet )